Mike Echo

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[ENQUÊTE] GREVE ET BLOCAGE DES ROUTES AU CLUB MILITAIRE D’ O’DJADJA
le 08/novembre/2018

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Un gilet jaune sur le tableau de bord des GBC pour protester.


Comme vous le savez, la semaine dernière Argan Kalonek, l’écrivain triple oscar de mauvais-esprit félicité par le président de la république a dû prendre notre relai car nos vaillants experts étaient à O’Djadja pour enquêter sur la grève des aviateurs de l’armée du vent.

En effet, depuis que la piscine a été fermée et que le Hard Rock Café obéit à un couvre-feu et qu’une prohibition d’alcool fort a été mis en place, les aviateurs ont décidé de bloquer les routes de la base jusqu’au 17 novembre.

Nous avons pris l’Esterel, mangé la confiture de homard sidaïque et nous nous sommes fait insulter par les hôtesses de l’Esterel pour avoir demandé de l’eau.

Arrivé sur les lieux, à peine sortis de l’avion nous apercevons une horde de personnels en ubas, treillis et béret rouge de parachutiste.

Ils s’activent tous ensemble pour décharger le fret et les caisses, en grognant et en râlant, il semblerait qu’il ait pris une saucisse hiérarchique, nous nous rendons sur leurs positions afin d’interroger le CC1 Balek qui pète sa migue contre le GBC.

Mike echo : mes respects Caporal Colonel, pouvez-vous nous expliquer pourquoi vous, parachutistes qui êtes censés sauter des avions devaient décharger les avions alors que, normalement, il y a une team de barbus en tongs et short gao (NDLR : La log) pour ça ?

CC1 Balek : Ouais ben aujourd’hui c’était notre jour de repos, et vu qu’on tapait pas la garde on s’est encore pris une baise… LES RAISINS D’LA COLERE LE JOHNNY !!! A bloquer la logistique il baise le contribuable et les travailleurs c’est clair… POITRINAIRE !!!

La tension était palpable et il tirait des grosses lattes sur sa cibiche. Nous décidons de nous exfiltrer lorsqu’il commençait à engueuler un jeune sur son rasage alors que celui-ci était imberbe.

Etant donné que les conducteurs de navette avaient mis leur gilet jaune sur le tableau de bord, nous comprimes qu’il fallait marcher jusqu’à la zone vie pour rencontrer la sergent-chef Graux-Nénai, afin d’éclaircir la situation.

 

Golf Bravo était en train de se baver dessus, hypnotisé par la poitrine de la chef : à peine 4h sur le territoire, il avait attrapé la fringale extra territoriale. J’ai donc pris le relai pour l’entretien.

Mike echo : Mes respects sergent-chef

SCH Graux Nénai : Appelle-moi chef tout court.

Mike echo : hmmm Chaudière !

SCH Graux Nénai : C’est fini oui ? Sortez de mon bungalow !

La SCH Graux Nénai refusant de s’adresser à nos experts, nous nous sommes donc rendu au bureau de l’adjudant Poivrot, responsable des clefs de la zone de saut afin d’obtenir nos réponses. Il était réticent, mais se montra très bavard quand il vu les 3 caisses de castel que Golf Bravo trimballait sur son diable.

ADC POIVROT

l’ADC Poivrot regardant la bouteille d’alcool frolaté qu’il a reussi a sauver de la prohibition

L’adjudant Poivrot était assis dans son fauteuil de cuir, bas de treillis Arktis, chemise Hawaïenne et rangers sur le bureau, indigné il nous confia :

« Tout se passait bien, avant O’djadja on y allait, on barbotait dans la piscine, on se baladait en Tongs et short dans notre zone vie et zone tech et personne ne nous cassait les couilles, mais ça c’était avant ; maintenant on nous force à porter la coiffe, saluer, mettre la ceinture etc»

Mais qu’est ce qui avait bien pu chambouler ce tableau d’oisif campagnard dans lequel vivait en harmonie transmetteur, aviateurs et sapeurs ?

La réponse est simple: Il y a de ça quelques mois, l’armée de terroir a cru bon, pour des raisons stratégiques, d’y installer son haut commandement. Mais puisqu’il y avait pool party à la piscine, barbecue au bungalow de l’Adjudant Poivrot et soirée déguisé au détachement chasse, le camp n’étais pas gardé. Nos preneurs de décisions étaient plus qu’à poil et il fallait des protecteurs.

Les cocoyes furent parachutés sur position, mais après deux jours de garde au soleil le moral était bas : ils commencèrent par tomber les bérets, puis installèrent des ventilateurs, des chaises et enfin des hamacs.

 

Les méchants derrière les barbelés commençaient à douter de leur capacité à maintenir le camp : considérant la situation, le Colonel terrien réfléchit et se dit que le seul moyen de conserver l’eldorado de O’DJADJA était d’envoyer une soixantaine de joyeux lurons aux gros pecs et aux manches baissées pour sécuriser le camp.

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biffins en manutention sortant leurs flingues des caisses lors de la grande invasion terreste de O’djadja

C’est donc sur la biff que la force a compté et dès le lendemain, le changement apporté par l’envahisseur se faisait sentir. Ils se dirigeaient vers l’ordinaire au pas et en chantant, béret sur la tête, ils saluaient même les caporaux, du jamais vu à NDJADJA.

« Un simple salut ma couille aurait suffi »

relate le CPL Amploifiquetiff  Du 55e régiment de photocopieurs.

Comprenant que le problème de migrants verts était un véritable problème, le major de camp les plaça au fond du camp, loin des bungalows, dans des tentes dans la zone dénommée par le triste nom de « Jungle de O’DJADJA ».

Ils vivaient reclus, se douchaient dans des Algecos moisis, ils faisaient sécher leur linge avec des cordes, faisaient des tables avec des palettes. Certains activistes venaient leur apporter des packs d’eau et ont essayé d’avertir leurs supérieurs ; mais rien n’y a fait.

Exclus de la société, un fossé se créa entre les deux camps. Affamés, les biffins essayèrent de se rapprocher du coté fun de la base mais très vite, une ségrégation se mit en place et les terriens furent interdit d’accès à la zone de l’armée du vent. Le racisme grandissant, à force de tendre la main et de se faire cracher dessus, les biffins commencèrent à être haineux.

Ils ont donc commencé à psychoter à la garde : « mets ton béret, arrange ta tenue, t’as pas ton badge tu ne passes pas, me raconte pas ta vie va chercher ton badge »

les opprimés ont essayé de se plaindre au commandement, mais ils étaient à court de solutions : ils avaient parqué les biffins loin d’eux, avaient mis en place une ségrégation d’arme, ils ne pouvaient pas faire plus. Les pauvres paxs de l’armée du vent et de la log ont donc décidé, à l’image du monde civil, de lancer une grande manifestation de blocage, afin d’obtenir gain de cause.

Il était 17 :30 et c’était heure de la gamelle, il était hors de question d’exposer nos vaillants enquêteurs au risque de la mal nutrition, c’est pour cela que nous nous rendîmes immédiatement à l’ordinaire.

 

« La putain de ses chromosomes ! » s’exclama golf Bravo (l’admin 2) lorsqu’il réalisa que l’ordinaire de O’djadjda vanté pour ces mets fins et raffinés avait fermé ses portes à cause du blocage.

Nous sommes donc allés au snack des PCRL pour manger un délicieux poulet yassa chlamydia. Après avoir englouti ce poulet bien mérité, nous avons commencé à nous vider de nos tripes et à saigner de l’anus (chose qui ne nous était pas arrivée depuis que nous avons quitté la compagnie de combat).

C’était de trop, si notre commandement n’avait pas réussi à trouver une solution, les experts de mike echo allaient sauver le camp.

Nous volâmes une P4 débachée qui était mal garée. Dès que j’eu passé la première, je vis un barrage humain se créer au loin sur l’avenue du camp. Pris par l’adrénaline, j’ai passé la deuxième pour leur faire peur, mais ils tenaient bon. A 10m du barrage, quand j’ai vu que personne ne sourcillait, je me suis vu obligé de faire une embardée et notre P4 atterri en plein milieu d’une soirée Karaoké de l’état-major.

La prévôté nous passa les menottes et nous furent mis dans la cellule de dégrisement, alors que nous n’étions même pas encore saouls !

Nous avons demandé à parler en présence de notre avocat : Argan Kalonek en fut sorti de son lit et envoyé de force à O’DJADJA pour nous défendre.

Le C2 nous a donc auditionné afin de savoir pourquoi nous avions ruiné l’ambiance a sa petite fête. Au bout d’une heure de discussion intense, on avait enfin trouvé une solution au problème.

Les biffins jouiront des mêmes droits que les aviateurs, sapeurs, transmetteurs et tringlots. En effet ils pourront vaquer à la piscine, prendre une petite castel à la popote ou bien s’adonner à une séance de cross-fit en compagnie du beau SCH Borodéspaure, à condition que ceux-ci s’adonnent a la garde et profitent de leurs jours de repos pour faire les « tâches de solidarité » (la maintenance de la base, la cuisine à l’ordinaire et bien entendu la maintenance de premiers échelons, voire même du deuxième de tous les véhicules de la base et puis bien évidemment du déchargement du Fret).

« Étant donné qu’il y a une compagnie entière qui monte la garde par section, il est tout à fait possible d’alterner entre gardes et « taches de solidarité ». Ils pourront croire qu’ils sont libres, mais n’auront en fin de compte ni le temps ni la force d’aller se la coller à la popote après tout ça. En plus on réduit les chances d’incidents comportementaux, c’est clairement d’une pierre deux coups. »

se réjouissait le C2.

Le COMFOR me mis une tape sur le dos, et me dit : « mike echo, sans toi je sais pas ce qu’on aurait fait, tu feras pas de compte rendu pour avoir flingué un bungalow et une P4 ».

Je ne sais pas si c’est la solution idéale, mais si le COMFOR m’a félicité en personne, cela voulait donc bien dire que je suis un bon élément au sein de notre grande armée du Terroir et que peut-être, au grand peut-être, j’irais un jour à St Maixent.


Commentaires :


Vivi
Posté le 10/11/18
Trop fort mike écho je suis à odjadja et c est exactement sa